Les textes automatiques sont écrits à grande vitesse, sans s'arrêter. L'écriture automatique est pour moi, une pratique régulière et un outil important de création.

Le temps est imparti d'avance (en général entre 30 secondes et 10 minutes). Parfois il y a un thème, parfois non. Je pratique cette écriture seule ou en groupe, avec un chronomètre.

Je m'arrête d'écrire quand ça sonne.

 écouter des textes

note : les titres sont la date et les durée d'écriture

Commencer n’importe où, entrer, trouer quelque chose

se renverser, s’agencer à la différence, devenir méduse, herbe ou chat, 

défaire son anatomie obligatoire, la réagencer- y inclure une partie du ciel, un astre opaque, 

faire bourgeonner le tout, passer au travers, convoquer une mémoire, un univers dans l’instant,

faire battre le temps, quelque chose qui éclate, une fleur intense, une bulle

machiner, catalyser, devenir liquide, se renverser, avoir mille mains, mille dents, n langues, n yeux, des yeux partout sur l’épiderme, des yeux partout dans la matière, œil entrelacé de jambes, œil du nombril, 3e œil, œil du coeur des paumes, œil du coeur, œil du sexe, œil de ma bouche,

je m’approche du point le plus éloigné d’une anatomie ouverte qui file vers l'infini, une averse, un champ de particules, un cerf

un cheval qui toujours galope,

un présent oscillatoire qui toujours me percute

me crée et me dissout.

démarrer commencer par quelque chose un caillou

un ricochet un caillou jeté dans l’eau

jeté dans l’eau jeté dans l’eau encore

le bruit le son le rythme commencer par le rythme

le battement du caillou sur l’eau la pluie sur

les pierres une larme rouge dans une tâche d’huile 

un galop dans ma poitrine un cœur caillou qui s’anime qui impulse un temps scandé – un bouquet de temps qui fuient comme des loups blancs au travers des mémoires

viens battre le présent d’un feulement d’une griffe d’une trace – habiter les interstices entre – entre les pulsations, les vagues où

l’indéfini explose

je me tiens nue sur la rive indicible je rythmede mon aile une envolée possible je chuchote à ton oreille un bruit d’océan poumons vides voiles dehors

épouser l’espace de ma peau bleue devenir nuage de ma bouche ma parole s’évapore se raréfie – molécules disséminées du sens – atomes de raison dispersés dans le vide – panthéon d’absence dissoute et trouée – balbutiements incandescents à l’aube de mes paumes ouvertes branches torses aux feuilles de braise enroulées autour de mes vertèbres, je suis animale comme la lune, l’herbe et l’opale, la mer féroce, les reflets joueurs du soleil dans tes pupilles épingles étoilées plantées dans mon épiderme scarabée d’or pâle piqué sur ma joue je suis déplacée hors du monde je transporte avec moi un pays insensé non cartographié un triangle des Bermudes je déplace un méridien parallèle à ton corps de sable où je m’enfonce tendre et imperceptible déjà 

Tranquillité infinie des interstices de poudre – gouttes de silence – je danse comme on navigue sans hâte bercée au gré de mes constellations sensibles et je m’étends en nappes invisibles jusqu’aux confins de ma perception imaginable je m’oublie sous toutes les formes je me soustrais à toute tentative de représentation même ludique je suis sous les phénomènes – pluie vague brume continuum respiratoire et poudroiement de silence dans chaque atome imaginable je suis imperceptible sur l’envers et cet envers est ici même au sein du visible, il est de la même matière que l’endroit, il est l’endroit.

Hasarder un pas en milieu inconnu, terrifiant, ne pas savoir si c’est la bonne route mais être guidé par la nécessité d’un mouvement le bercement d’une onde, la résonance d’un matin doré sur les collines de chêne, se dire que l’armure n’est plus nécessaire, que subir la cristallisation d’une habitude n’est plus envisageable, qu’il faut déplacer quelque chose pour permettre le mouvement, le nouveau, ou simplement pour accueillir un bercement fluide, le vivre, se sentir nu, incertain, fragile, sans plus aucune certitude que celle de l’incertain, sentir que le mouvement fluide qui nous berce n’a pas encore de forme, sentir l’immobile qui se dissout ou qui s’effrite, être effrayé de la peur ou de l’inquiétude du chagrin que produit cette ondulation paisible, ralentir, observer, attendre – observer en soi quelque chose de fragile qui essaye de voir le jour, [...], mais ne pas vouloir faire de concessions à la douceur vibratoire d’un mouvement vivant, ne pas pouvoir revenir en arrière vers une sécurité opaque et douloureuse, chercher la sécurité dans la confiance en l’ouvert, se sentir relié et responsable pour soi et pour les autres, responsable de tenir la douceur, la bienveillance et le mouvement révolutionnaire d’une solution plus vivante qui se cherche, qui ne préexiste pas et qui doit naître des diverses les humanités conscientes en présence. Il va falloir du courage, le courage de laisser quelque chose se dessiner sans le précéder, de ne pas simplement réorganiser l’ancien sous une autre forme, mais de le laisser être traversé par une nécessité du cœur, une joie qui agencera les éléments dans un nouveau rapport, un nouveau mode, un nouveau volume, une nouvelle fréquence vibratoire plus englobante est plus facile, plus douce, plus simple, quelque chose qui n’a pas encore d’image.

Coton bleu de fin d’après-midi électrique dans mes vertèbres épileptiques sous l’empreinte de l’olivier face à la vallée avalée déferlant comme un soleil d’été ouraganesque fresque de petits astres mus en désastre sur les rives de mes plages étalées je vois rose comme les capillaires de mes joues d’enfance après le grand air que tu prends lorsque tu t’extrapoles pour la polarisation de la lumière dans les interstices des vaisseaux de bio photons ADN en question dans le liquide laiteux d’une fin d’automne silence opaque des forêts de sapins bruissant sous la brise fraîche et sans âge je m’opalessence je danse sur le fil de la corde à linge sur le sens interdit jaune d’une ligne en pointillé comme ma conscience en irruption d’innocence je me penche au-dessus du cheval noir et brillant sur le gazon vert paradoxalement sous la couche sensorielle je m’élastique en ralentissant la cadence anatomique pour plonger dans la vague. 

dans l’interstice rouge de granit mêlé

se glisse le coeur d’un tournesol flambé

rouge du baiser avalé par l’envers des choses

bleu de l’autre côté du corps

dents serrées jusqu’aux globes

papillons de verre se cognent à la spirale de la cochlée

étoiles-épingles traversent ma peau

pierre-ficelle tombée dans l’eau

poussée d’un nénuphar fiévreux qui la pulvérise

cristal de lave effervescent

indigo de ma bouche qui ne parle plus

meutes de mes pieds, fourmis de mes jambes

utérus comme racine de l’axe orange, 

fiévreux de l’or des conjonctions

métal chaud des ailes de scarabées sous mes paupières

ongles vernis, paumes odorantes

pression des doigts sur ma face

pour fermer les rideaux du théâtre visible

et inviter le devenir-végétal, devenir-loup

lèvres ourlées sur des gencives prêtes à mordre

téléphone tué  - cordon nié

monte les marches de mes vertèbres

traverse l’argile du ventre pour éclore sur les iliaques postérieures

douceur de l’eau de pluie

rose pâle du ciel de l’aube

flocons de givre sur ma langue

je me tiens transparente sur l’envers

où sont mes pieds ?

entre deux loups / entre chien en loup / entre animal et pluie / entre toi et moi / entre / glisse / entre / entre-lace / outre-passe l’outre-monde / entre / passe / passe outre / outre-mer / outre-humain / pendule au mouvement plus ou moins ample, pulsation des apparemment contraires, je passe d’un bord à l’autre, d’une ligne invisible entre mon image et ma désimage, entre mon vêtement et ma nudité / brouille les pistes des conventions rétiniennes – touche avec tes cils – touche avec ta langue – parle à rebours pour les invisibles – pour les fleurs nocturnes / dissoudre/ défaire / faire / seuil / faire passer/ traduire en langue des signes – traduire ce qui n’a même pas de mots – imaginer ce dont l’image ne se laisse pas figer – fondre la glace des représentations / chauffer / rafraîchir / sentir l’air qui glisse de l’un à l’autre homme femme animal enfant – rêve ou réel comme un galet dans la main entre passé et futur toujours sur la crête de la vague qui déferle vers une intensité imminente toujours à venir toujours passée – entre archaïsme et modernité sauvage d’avant-garde / traduis / passe /passe / passe entre les mondes / habitant des seuils / glisse / glisse du rétinien au tactile – neurotransmetteur – hormone de translation / couleur -matière / couleur-lumière / traduis onde en particule et le contraire / deviens ton envers / tisse / détruis / rigole – entre organisme et corps d’étoiles – sors des lapins de ton slip – sois un arbre ou une chaise ou un humain si tu peux – si tu t’arrêtes de correspondre à une idée – si tu coules toujours vers ta source entre cerf et eau...

finement posée au bout d’une branche dans l’air frais d’un matin interstitiel, articulation déCaLÉe sur la GAUCHE ENVERS DE MA LANGUE ENVERS DE MES VERTÈBRES ABSOLUMENT TROUÉES VOLUME DES MONDES BLEUS JE NE PENSE PLUS J’AI UN GOUFFRE AU MILIEU DU

MONDE UN ASTRE OPAQUE POUR PENSÉE tU es là, debout, tu chancelles, il tombe des fleurs de neige – givre de mes joues rOUGE ÉCARLAte ÉCLATE coule sur les pierres douces d’un été liquide – viens ici-même à l’orée des heures tendres – trèfles – fleurs de trèfle – pissenlits qui lentement se défont puis se recomposent, lentement reviennent à leurs points

d’origine, POINTS, BRÛLURES J’AI MAL À MON AXE DÉSAXE SACCADE COUPE TROUE JE SUIS TROUÉE DÉSARTICULÉE JE DEVIENS OCÉAN DE COURBES ORANGES – 0Range tombée dans ma main trop petite, voie lactée élastique qui se déplie 

Vibration de ma peau – rythme du vent et des voix qui s’enroulent – mémoire du flux glacé de la rivière sur mes jambes – papillons de mes doutes – vibration profonde de ce en quoi je crois – totalitarisme de l’image à dissoudre patiemment – battement obscur de la peur environnante à apprivoiser avec indulgence – bercer la peur pour la trouer et la faire rire de son inutilité débile – rythme du rire comme une cascade curative et chaude – pulsation de mes cellules et des fluides qui traversent les membranes – vie – devenir plusieurs rythmes – vague lente de ma conscience subaquatique, submentale, étendue lente de mon corps infini, ruban de Möbius des vagues matérielles, physico-chimiques, électriques – fluidiques – je pose mon pied nu sur la roche dense – sa vibration serrée comme une nuit opaque traversée à la vitesse de la lumière – je couche mon corps dans l’eau plus lente que ma pensée – calme de mon ventre, lacs aux courants harmoniques – éruptions volcaniques du sang – courants épais de lave – densité de mes os – vitesse du vent – je me déploie dans une lenteur infinitésimale et je devine beaucoup plus loin que ma vie, que l’endroit et que l’heure, je sens une affinité profonde avec une tranquillité qui est vitesse infinie des particules élémentaires – joie du vide qui nous constitue – toute la matière étant du vide + des atomes – étant matière au même titre que tous les phénomènes manifestés, cette épaisseur joyeuse du vide est un potentiel infini des possibles rythmes – crépitements légers des poudroiements d’or – vibration intense de toutes les couleurs si vives qui m’enveloppent lorsque je ferme les paupières. La couleur c’est la vibration rendue visible – la couleur c’est le vide rendu visible – la couleur c’est le corps. 

Un puits noir

et du noir un monde – une couleur -

une couleur qui prend tout – qui me baigne

une couleur comme un soleil innommable

qui voit, qui crée l’espace, qui se déplie en plusieurs dimensions –

Il y a mille dimensions de la couleur n dimensions

Elles naissent du noir -

de l’ombre

les ténèbres sont baignées de lumière vive bleu – Indigo dans mes mains

rose vif qui jaillit de mon crâne -

jaune à perte de vue

grottes vert émeraude qui se plient et se déplient -

Indigo de mon sexe -

et ce noir vibrant – éclatant – est partout dès que je ferme les paupières et que je vois -

je vois comme les espaces naissent -

vibrent –

je vois que la couleur c’est moi et que je suis un rien dans l’océan de couleur transparente – trouée – mais aussi – que je suis la source d’où explose la lumière comme une évidence douce – je suis entrelacée de vide – le vide est un noir miraculeux qui accouche de lumière – je suis entrelacée d’espaces d’ombre d’où advient une couleur monochrome intense

chaque couleur a son espace à n dimensions -

je voyage de monde en monde et ces mondes sont bien plus vastes que moi – ces mondes sont infinitésimaux – un secret – mon adn – je suis la couleur – je n’ai pas de mots – je suis la lumière noire – de vert turquoise à magenta – j’oscille sur plusieurs fréquences – tu me vois, je suis un lac de transparence orange – je suis un astre bleu – une nappe enfouie jaune – si tu passes par le trou de mon cœur tu arrives dans un univers rouge radieux – tu te tais, je pose mes lèvres sur ta bouche – ma bouche est invisible, non vue par moi – ma bouche se ferme sur l’informulé, je suis bouche bée – je suis verte et je tremble – je suis mauve je te serre contre mon ventre – je suis pourpre je t’accueille en moi – je suis cramoisie je te mords – je suis noire je chavire – je suis rose et douce je te regarde – je suis bleue sombre je te maudis – je suis bleu sombre je suis tranquille – je suis orange je t’aime – je suis verte je suis transparente et gaie -

je suis monochrome toujours 

Ossements baroques des catacombes pailletées de veines orgiaques je spirale mes rotations de nacre sous les pupilles de tes omoplates papillons – longitude courbe des directions enroulées de mes côtes à côte avec ta langue sans os qui se calme sur les osselets de mes dents – animal de songe – masque de lave – festival de fantasme sur les phalanges de mes doigts comme des bagues – bijoux de mes clavicules virgule – un baiser sur ce qui n’est pas os qui est os-cillatoire dé dé dé désarticule-moi. 

Rythme de mes cellules rouges en déferlement de vagues imaginées comme tu t’enlaces dans l’entrelacs scandé des apocalypses courant en courants fous sur les rives désertes des arythmies corporelles où le souffle se coupe en tronçons laqués de métal froid pour le miroir des icônes à adorer sans penser je les fais fondre dans ma paume avec le miel de ma langue je mélange aux essences liquides pour faire jaillir la source des images poétiques qui est le réel le vivant qui est le vide qui est à couleur de mes insomnies à rebours du langage dans un battement qui éclate les formes qui les génère qui les dissout qui galope comme un incendie d’animal sur les poils hérissés de nos peaux douces. 

Arrête – ça suffit je je... laisse-moi un millimètre

c’est rien c’est pas grand chose – une infinitude je troue je me troue je rien – ah – ah – je te pousse de la tête je me défaits à grande vitesse tiens tiens prends ça – je passe le revers de ma main sur l’envers du monde déroule les yeux vers la terre pose ma peau contre la tienne – ah – chaud – brûlure – tu exagères non vas-y pour voir tu me vague ici tout de suite tu me liquide vraiment je flamme qui crépite crie dans l’air du soir orange bouche rouge langue rouge – arrête c’est orange ! Je me couche fanée sur le bord du chemin de terre – des papillons battent l’air de leurs paupières – si je pause ma paume fraîche sur ta jambe je me condense.

Entre – tape – troue – viens – tombe – chute lentement – déboule – je me déplace dans les interstices du temps – sans savoir comment – je passe à travers la pensée – traverse la matière – m’entre- choque – me contrechoc – m’électrochoc entre les particules élémentaires – je dors – je n’entends riens de ce que tu dis – je galope dans des prairies d’or liquide – je m’or liquide – je me cheval qui se dissout dans une nappe de temps – qui file – je me fous de ce que tu dis, je ne parle pas le français,

je métamorphose, je exagère. 

je te quitte je te quitte je te requitte je te quitte encore je te retrouve je te quitte à chaque fois différent, te trouve, te retrouve, te quitte à rebours –je répète la différence, l’éternel retour de la rupture, de la faille, de la séparation – je cours, je cours, tu apparais, tu disparais,jamais le même – à chaque seconde quelque chose se défait, change – se dissout comme le sel dans l’eau – fourmillement moléculaire de la forme molaire – différence à soi qui se propage, qui pulse à chaque pas – scander le présent battre fluer — se répéter toujours autres, rythmiquement rester dans l’écart si je te quitte, c’est différente à moi-même.

je cours au dessus du vide vide vidée sans idée qui se fixe X comme l’inconnu qui croise ma route au carrefour des secondes minute donne-moi une seconde je tombe tombeau tombe de haut haut de forme des formes déforme tombe du haut de la forme tombeau des formes [...] je me tire – je tire le fil rouge je rouge sur la crête d’une vague pourpre je mauve je mauvais genre je reste mais à l’envers je l’envers du décor que je lave pour laver la vérité terrible – [...] je cercle sur moi- même pour reverser verser à l’envers pour aller plus vite – [...] j’affirme un inconnu je souffle sur une flamme qui vacille sans jamais s’éteindre[...] il fait nuit sur les apatrides sans monde et sans nom donne-moi n’importe quel nom que je le porte [...] le soir à Paris je me pose bleue sur le fil des étés. 

rien une vague rien la vague rien un continuum tout une vague rien la vie une vague rien tout une vague un rythme blanc rien la vie un continuum la vie la mort la vie du blanc blanc blanc encore me berce la neige la bande blanche la neige le sol le blanc le papier blanc le temps blanc les murs blancs la peau vide entière étendue une vague un rythme ma peau une vague un rythme un courant d’eau eau de ma peau onde oscillation l’espace continue de se dérouler une vague l’espace une vague un ruban un espace sans envers une vague l’immanence une vie une vague une vie mon corps vos corps le papier le continuum de nos corps la bande de ta joue une vague ta peau le vide le poudroiement le vide la douceur la douceur infinie du vide qui se roule se love sur lui-même qui s’enroule comme le temps qui toujours recommence à l’ici- même où le ciseau continue le chemin du vide de la vague de vide qui s’enroule comme le ruban de Möbius de mon cœur lemniscate au cœur du vide une vague un cœur une vague un rythme un cœur la vie le ciseau qui découpe la ligne qui continue le temps qui s’enroule mon corps qui se déroule mes mains comme des plantes des étoiles écloses parfois dans l’espace ma peau mon sexe mes pieds mes os ma forme mes contours mes vagues mes contours ma forme le vide le sucre dans l’eau ruban de sucre blanc qui déroule son envers et son endroit entrelacés les déroule les dissout comme le sucre dans l’eau comme le temps le temps de vivre crépitements de papier molécules de toi parfums blancs parfums vagues parfums épidermes continus et parfumés du blanc un secret au cœur retourné des choses qui continue de battre du blanc une vague rose rose vif feu fusion dans la couleur sans bordure monochrome corps illimité monochrome rose .